Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
A la fin du XIXe, la société bourgeoise et aristocratique pratiquait un hobby secret : les livres érotiques. Elle en commandait à des artistes conformés,...
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A la fin du XIXe, la société bourgeoise et aristocratique pratiquait un hobby secret : les livres érotiques. Elle en commandait à des artistes conformés, Beardsley, Klinger, Rops, Klimt, Von Bayros. Ces livres sortaient en éditions numérotées, à des tirages extrêmement limités. Et chaque client fournissait à l'artiste des indications détaillées sur ses goûts et sa personnalité intime. Protégés par leur haute position sociale, les clients n'avaient rien à craindre de la justice du temps, bien qu'elle considérât tout écrit ou image se rapportant au sexe comme délictueux. C'était donc, au contraire, les artistes qui devaient rendre des comptes à l'opinion publique et à la loi. Ils étaient souvent montrés du doigt, et sanctionnés pour leurs œuvres transgressives. La plupart du temps, le contenu de ces précieux livres laissait transparaître la mentalité d'une certaine classe et d'une certaine époque, où l'homme était au centre du monde, sa virilité symbolisant la supériorité, alors que la femme était reléguée dans un rôle passif. Pour ce qui me concerne, l'EX-LIBRIS EROTICIS rassemble des histoires courtes, évoquant les thèmes et l'influence liberty, mais où l'homme et la femme sont les deux faces d'une même médaille, et où l'amour et le sexe déclenchent les événements de la vie.