Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Voici donc un évangile selon l'art roman, comme on dit évangile selon saint Marc, selon saint Luc... L'intention des éditeurs de cet ouvrage est de...
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Voici donc un évangile selon l'art roman, comme on dit évangile selon saint Marc, selon saint Luc... L'intention des éditeurs de cet ouvrage est de montrer que l'art roman, dans sa diversité, tout comme Matthieu, Marc, Luc et Jean, témoigne lui aussi à sa façon de l'unique Evangile du Christ.
Ce livre offre donc d'abord un évangile en images, œuvre des artisans romans, instruits et conseillés par les moines. Ce sont les passages lus à l'église dans la liturgie qui étaient sans doute le fondement de l'imaginaire évangélique des sculpteurs, des peintres et des orfèvres romans.
A côté de ces récits en images, il fallait choisir un texte. Choisir l'un des quatre évangiles aurait conduit à sacrifier les représentations romanes correspondant aux trois autres. Donner successivement tous les évangiles aurait préservé le respect absolu des textes, mais au détriment de l'aspect continu du récit en images. C'est donc une " concorde des évangiles " que l'on trouvera ici.
Ce choix a l'avantage de restaurer une tradition un peu oubliée. Elle remonte aux premiers siècles de l'Eglise et s'enracine dans la culture populaire et liturgique du monde chrétien.
Pour les spécialistes, disons qu'il s'agit du Diatessaron (du grec : " à travers les quatre "), œuvre d'un certain Tatien, Syrien venu à Rome au IIe siècle, disciple de saint Justin. Personnage mal connu et controversé, son entreprise de vulgarisation des évangiles se trouve pourtant à la source même de l'art chrétien.
D'après le choix des textes fait par le Diatessaron (le texte syriaque nous est parvenu seulement par un commentaire de saint Ephrem et des versions du Haut Moyen Age), notre Evangile roman reprend le texte français de La Bible de la liturgie.
Ainsi se trouve restituée dans ce livre une mémoire évangélique, liturgique et populaire dont témoignent les merveilles de l'art roman.