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Après A Coeur Nu publié en 1999 et Les yeux de la nuit paru en 2013, le troisième recueil du poète, Epîtres du Centaure est une mise en oeuvre épistolaire cousue d'esthète, de panacées et d'ontologie. Cette poétique baptisée de diaphanéisme soutient qu'il ne devrait exister aucune polémique entre poésie et philosophie, sinon une mésentente éphémère débouchant sur une sorte de compromis, voire une clémence.
Dans Epîtres du Centaure, l'auteur tâche de concilier métaphore, épistémologie, énigme, ubiquité et odyssée. Les thèmes ont la couleur des voyages, d'un poème à l'autre, comme d'un pays vers l'autre. Le voyage exige un destin inéluctable... Tantôt, c'est la beauté de Cuba qui fascine et approfondit l'inspiration ; tantôt ce sont les odyssées en Chine, dans les Alpes ou dans les vieilles rues de Saint-Isidore-de-Clifton qui s'inscrivent dans les antres de la poésie et de l'imagination.
Mais cette poétique prescrit aussi que la société soit harmonieuse et conciliante. Epîtres du Centaure est une véritable gerbe de fleurs, une oeuvre de maturité largement inspirée par l'attachement du poète à la nature, l'émotivité, sa vocation à l'humanité et au bien-être collectif. Dans Epîtres du Centaure, Elie Fleurant exerce cette passion d'écrire avec vocation, sensibilité et profondeur.