Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Electre a choisi la mémoire ; la vision de son père assassiné ne la quitte pas. La vie à laquelle s'accroche Clytemnestre, la mère meurtrière, lui...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
Electre a choisi la mémoire ; la vision de son père assassiné ne la quitte pas. La vie à laquelle s'accroche Clytemnestre, la mère meurtrière, lui est insupportable. Elle défend une cause juste, mais le nom de justicière ne lui revient pas. Elle se débat dans l'illusion d'une action qui ne débouche sur rien ; elle s'épuise sur un fond de néant. Son antagoniste est plus forte et paraît d'abord l'emporter, quand le dieu l'exauce en la trompant et que l'on annonce la mort d'Oreste, l'héritier redouté. Le plan de vengeance d'Oreste, soutenu par Apollon, se passe d'Electre, comme si l'intrigue se dédoublait, et que le droit formel relayait ou supplantait le droit naturel, qui amène Electre, la délirante, à transgresser toute limite. La pièce se termine par une double exécution, les meurtres de Clytemnestre et d'Egisthe, mais la condamnation du parricide des enfants d'Agamemnon n'est jamais exprimée. Elle se poursuit tout au long de la pièce dans l'impasse et la contradiction. Oreste sauveur, l'envoyé du dieu de Delphes, est le seul gagnant. A la fin, la lumière sinistre d'une initiation parfaite irradie le sang d'un meurtre contre nature.