Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il a souvent été dit que l'écriture avait à faire avec le devenir psychique d'un trauma chez l'écrivain, qu'on mette ou non au premier plan la fonction...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Il a souvent été dit que l'écriture avait à faire avec le devenir psychique d'un trauma chez l'écrivain, qu'on mette ou non au premier plan la fonction dite réparatrice de l'écriture. Cette affirmation générale mérite d'autant plus d'être discutée qu'elle suppose une définition élargie du traumatisme psychique qui pose question, d'un point de vue psychanalytique y compris. Mais qu'en est-il lorsque le projet de celui qui écrit est l'écriture de soi, sous une forme ou une autre ? En posant une telle question, on ne peut ignorer que la psychanalyse est née avec Freud d'affronter le problème du traumatisme psychique et de son origine. Un problème qui a hanté Freud jusqu'à la fin, comme en témoigne son livre sur L'homme Moïse, et a continué après lui à hanter le psychanalyse. S'il est avéré que le déploiement de la théorie freudienne du fantasme et de l'après-coup a définitivement changé la manière de poser le problème, il n'en reste pas moins que les interrogations liées à la notion même d'événement traumatique ou au statut accordé au traumatisme physique dans la définition du trauma - du sens étymologique à l'idée freudienne d'effraction- - demeurent plus vives que jamais. Et qu'elles désignent un point de souffrance, sans doute sans remède, dans la théorie et la pratique psychanalytiques comme dans l'ensemble des " sciences humaines ". Il s'agit ici d'aborder le problème de la singularité du destin psychique du trauma dans l'écriture de soi, qu'il soit pris ou non dans l'histoire collective. Et de l'aborder sous l'angle du processus de subjectivation, de l'échec ou du succès de ce processus dans l'écriture de soi.