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Ce quelque chose en moi que je ne connais plus Est ce la nostalgie d'un amour disparu ? Pourrait-il renaître au détour d'un regard Ou d'un nom prononcé qui paraîtrait bizarre ? L'évocation de moi à travers ces beaux jours Où l'on brûle du feu d'un tout nouvel amour Me rend tout vulnérable et fragile et souffrant Car il y va du temps comme il y va du vent Dans son souffle invisible, les caresses fanées Et les baisers d'hier des amants qui s'aimaient Las, l'homme est parti par la houle emporté En laissant là la femme désoeuvrée en sa nuit Qui devint quelqu'un d'autre.
étrangère sans lui Roi de l'irréversible, il emporte à jamais