Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Qui mieux que Bernard Chevallier, directeur du musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, pouvait signer un portrait de Joséphine ? La...
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Qui mieux que Bernard Chevallier, directeur du musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, pouvait signer un portrait de Joséphine ? La personnalité profonde de l'impératrice se révèle très éloignée de l'image d'une créole langoureuse et insouciante. La bonne étoile de Napoléon et son grand amour fut aussi étonnamment engagée dans son siècle : sa vie s'articule entre l'esprit encyclopédique des Lumières et la sensibilité écorchée du romantisme.
On a dit de Joséphine qu'elle était une femme de salons c'est vrai, mais pas à la manière d'une simple mondaine qu'elle avait un goût prononcé pour les toilettes et les bijoux : c'est juste, mais guère plus que toute autre souveraine ayant occupé avant elle le trône de France ; qu'elle coûtait fort cher à l'empereur : on ne peut le nier, mais elle devait soutenir un train de vie si impérial qu'elle ne sut jamais contrôler les dépenses de sa maison ; qu'elle avait la manie d'entasser tableaux, antiques et curiosités en tout genre dans ses palais : certes, mais son encouragement aux arts s'inscrivait dans la tradition du mécénat royal poursuivi par Napoléon. Animée d'une passion peu commune pour les jardins et les sciences naturelles, elle trouva dans la peinture troubadour, surtout après son divorce d'avec l'empereur, un miroir idéal pour son âme déchirée et solitaire.
Sommaire
L'impératrice Joséphine ! " Il me semble quelquefois que je suis morte "
" Je vous dirai qu'elle laisse paraître de très grandes dispositions " (1763-1779)
" Ce bonheur dura peu " (1780-1790)
" La citoyenne Beauharnais " (1791-1794)
" J'avais des raisons d'être attachée à mon mari " (1794-1796)
" Bonaparte m'aime toujours à l'adoration " (1796-1804)
" Je m'en remets à la volonté de l'Empereur " (1804-1809)
" J'ai là des tableaux magnifiques " : le goût des arts
" Et in Arcadia ego " : le goût des jardins
" L'argent n'est pas mon dieu " : des dettes
" Je ne pourrais jamais cesser de vos aimer de toute mon âme " : le divorce