Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Elle avait enfin pu montrer de qui elle était la fille, et qui et quoi la soutenait - comme l'esprit vivant de la justice, elle était apparue sur...
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" Elle avait enfin pu montrer de qui elle était la fille, et qui et quoi la soutenait - comme l'esprit vivant de la justice, elle était apparue sur la monture d'Ergek, ce cheval blanc aux oreilles de loup et à la robe couleur de nuages dorage, elle avait fait irruption dans le repaire étranger et avait étouffé dans l'œuf la nouvelle malfaisante. Si ce nétait pas un fameux butin ! "
Auteur d'une douzaine de livres, Galsan Tschinag s'est définitivement imposé comme le chantre des steppes de Mongolie. Ces immensités du bout du monde s'éclairent aujourd'hui d'un regard nouveau : celui d'une femme. À travers le personnage de Dojnaa, fille d'un lutteur de légende, il s'agit ici autant de dépeindre la condition féminine dans une société traditionnelle que de faire le portrait d'un être résolu à en découdre avec l'existence : supporter les médisances suite au départ de son mari, élever seule ses enfants, repousser une tentative de viol ou traquer un loup.
Un roman conçu par Galsan Tschinag comme un hommage " à la femme nomade, qui porte sur ses épaules le destin d'un monde en train de disparaître. "
Né le 26 décembre 1944 en Mongolie occidentale dans une famille d'éleveurs touva, Galsan Tschinag a déjà fait paraître chez le même éditeur Belek, une chasse dans le Haut-Altaï.