Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
De son vivant, Presley a révolutionné la musique populaire et bouleversé la société américaine tout entière. Les choses ne se sont pas arrêtées...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 10 octobre
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Résumé
De son vivant, Presley a révolutionné la musique populaire et bouleversé la société américaine tout entière. Les choses ne se sont pas arrêtées à sa mort. Au contraire, depuis son overdose en 1977 sa figure hante et travaille l'Amérique comme jamais peut-être auparavant. On a tout dit, tout imaginé, tout réalisé, depuis la thèse de son enlèvement par des extra-terrestres jusqu'à la commercialisation de portions alimentaires conçues à partir de son corps prétendument déterré. Il est, véritablement, un des authentiques mythes du vingtième siècle. C'est ce mythe que Greil Marcus entreprend ici de décrypter en analysant ses composantes : le fils prodigue aux racines judéo-indiennes ; le militaire, le beau gosse, celui qui frisa la pédophilie avec une collégienne de quatorze ans, sauvé in extremis du scandale par le mariage ; le pauvre accédant à la richesse à vingt-deux ans à peine ; le manant devenu le King ; son rêve frustré d'acteur ; l'amateur d'armes à feu ; l'alcoolique ; le camé ; le boulimique ; le milliardaire sombrant dans la déchéance physique ; enfin, et surtout, le chanteur blanc qui chante comme un nègre. Livres, photos, déclarations et extraits de presse à l'appui ("Une statue d'Elvis Presley retrouvée sur Mars" titrait le Sun du 20 septembre 1988), Greil Marcus nous offre un voyage à la fois hilarant et effrayant au cœur de l'inconscient américain. Le plus beau, peut-être, dans ce livre, c'est que jamais Marcus n'aborde Presley avec condescendance ou ironie. Il est pour lui, au même titre qu'Herman Melville (on lira sur cette comparaison des pages étonnantes) un des plus grands créateurs américains, celui dont la voix, à elle seule, renvoie l'Amérique face à elle-même et à son subconscient. Dead Elvis réalise le tour de force d'être le livre le plus drôle jamais écrit sur Presley et celui qui prend son sujet le plus au sérieux.