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La tête dans une main et un revolver dans l'autre, il tâche de comprendre ce qui en lui l'a poussé à être ce qu'il est devenu : un homme encore grandement affamé, mais néanmoins chassé du fastueux banquet de la vie. Car on ne se tue pas repu, mais par excès d'appétit. Mais tout réclame de fouiller encore, de chercher toujours, non pas l'origine du mal, quoique, mais la chaîne inhumaine de ce "peu de choses", "ce ne sont que peu de choses, dit-il, mais mon coeur est serré", morbides grelots qui résonnent aux oreilles des hommes, répétant en cadence à ceux qui veulent l'entendre : tue-toi.
Il faut pousser plus avant, car à chaque instant de la quête peut aussi surgir des profondeurs un salut. Ou pas.