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Drôle
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Inattendu
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XXIe siècle
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Amour
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humour noir
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vengeance
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adultere
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Eric
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Arthur
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Laurence
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Noirmoutier
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Didier
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Sandrine
Pascal Rabaté, qui signe le scénario de cette BD, nous offre une comédie légère mais grinçante à souhait, pétrie d'humour noir. Ou l'histoire d'un boucher qui passe ses nerfs sur ses viandes (dans la chambre froide située au sous-sol de son commerce) au lieu de se défouler sur son ami Eric qui le fait cocu. Au départ, on est touché par ce personnage qui souffre et se fait des illusions à propos de sa femme ("c'est pas grave, ça va revenir...") ; puis, progressivement, on mesure toute la folie du boucher : sa volonté de reconquérir sa femme et surtout son désir de vengeance tourne
à l'obsession... J'ai particulièrement aimé cette inversion du sentiment que l'on peut éprouver pour ce héros. La vengeance est servie par une chouette mise en abyme autour de la bande dessinée – qui constitue véritablement à mon sens le point fort de cet album. La pirouette finale (la dernière page en fait qui pourrait servir d’épilogue à l’album) est également très savoureuse.
Les dessins de Simon Hureau, plutôt ronds et lisses, servent plutôt bien ce vaudeville. Le dessinateur est particulièrement fort pour rendre les différentes expressions des personnages qui passent sans cesse de la tristesse à la joie, de la colère à la dépression.
Au final, ce n’est pas non plus l’album de l’année hein, mais la BD est assez bien foutue pour constituer une lecture récréative et rafraichissante.
La vengeance est un plat qui se mange froid
Pascal Rabaté, qui signe le scénario de cette BD, nous offre une comédie légère mais grinçante à souhait, pétrie d'humour noir. Ou l'histoire d'un boucher qui passe ses nerfs sur ses viandes (dans la chambre froide située au sous-sol de son commerce) au lieu de se défouler sur son ami Eric qui le fait cocu. Au départ, on est touché par ce personnage qui souffre et se fait des illusions à propos de sa femme ("c'est pas grave, ça va revenir...") ; puis, progressivement, on mesure toute la folie du boucher : sa volonté de reconquérir sa femme et surtout son désir de vengeance tourne à l'obsession... J'ai particulièrement aimé cette inversion du sentiment que l'on peut éprouver pour ce héros. La vengeance est servie par une chouette mise en abyme autour de la bande dessinée – qui constitue véritablement à mon sens le point fort de cet album. La pirouette finale (la dernière page en fait qui pourrait servir d’épilogue à l’album) est également très savoureuse.
Les dessins de Simon Hureau, plutôt ronds et lisses, servent plutôt bien ce vaudeville. Le dessinateur est particulièrement fort pour rendre les différentes expressions des personnages qui passent sans cesse de la tristesse à la joie, de la colère à la dépression.
Au final, ce n’est pas non plus l’album de l’année hein, mais la BD est assez bien foutue pour constituer une lecture récréative et rafraichissante.