Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'atelier du peintre, allégorie réelle déterminant une phase de sept années de ma vie artistique (1855) est une œuvre monumentale et complexe où...
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L'atelier du peintre, allégorie réelle déterminant une phase de sept années de ma vie artistique (1855) est une œuvre monumentale et complexe où se mêlent réalisme et symboles. Il se présente comme un décor de théâtre, mettant en scène Gustave Courbet en train de peindre un paysage dans son atelier, tournant le dos à un modèle nu. Entouré de ses amis Charles Baudelaire, Alfred Bruyas, Champfleury, Alphonse Promayet, Pierre-Joseph Proudhon, Max Buchon, Jean-Urbain Cuenot... et d'énigmatiques personnages, l'artiste s'impose dans le rôle principal. Marianne Nahon donne la parole aux figurants de ce tableau presque vivant, et imagine les opinions, les reparties échangées entre les différents protagonistes. L'auteur offre au théâtre, comme le ferait un trompe-l'œil, cette mise en scène de l'acte de peindre. Les peintures et dessins de Charles Matton jouent à merveille avec cette double illusion.