Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Humaniste d'une générosité éclatante, qui vibre devant les misères du peuple et s'honore légitimement d'avoir " mis l'art au service de l'homme...
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Humaniste d'une générosité éclatante, qui vibre devant les misères du peuple et s'honore légitimement d'avoir " mis l'art au service de l'homme ", Courbet est aussi un poète amoureux de la solitude, un rêveur resté fixé au pays natal, un hédoniste réjoui par l'abondance, voire par le luxe, un grand chasseur se livrant à des hécatombes, un voyeur jamais rassasié du corps-objet de la femme. Le premier, il a imposé l'égalité des sujets. Tout est digne d'être représenté : tout être tel qu'il est, même infime dans l'ordre social, même laid selon les normes classiques, tout être et toute chose, car paysage et nature morte sont au premier rang de cette révolution. De l'Autoportrait au chien noir à Un enterrement à Ornans, de l'Atelier à l'Origine du monde, Pierre Georgel nous invite à appréhender le génie de Courbet dans son unité.