Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La question des couleurs chez les Grecs se présente sous la forme d'un paradoxe tandis que les philosophes antiques - et notamment Platon - affirment...
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La question des couleurs chez les Grecs se présente sous la forme d'un paradoxe tandis que les philosophes antiques - et notamment Platon - affirment le primat de la vue sur les autres sens et le primat des couleurs sur les autres réalités perçues, les Modernes, depuis Gœthe, insistent à l'envi sur la pauvreté et l'imprécision du vocabulaire des couleurs des Grecs. Cependant, si, dans les textes littéraires, les notations chromatiques expriment souvent un état d'âme plus qu'elles ne décrivent une réalité, et si les théoriciens s'efforcent effectivement de définir les couleurs fondamentales et de les ramener à un nombre limité, il en va tout autrement de la littérature technique, celles des médecins, des botanistes, etc., qui cherchent avant tout à transcrire le résultat de leurs observations. Tel a été le point de départ de cette table-ronde, dont les contributions portent tour à tour sur des faits de langue (sens et formation des mots de couleur), sur le rôle des couleurs en médecine (pour le pronostic, mais aussi pour la thérapeutique), et sur le symbolisme des couleurs dans l'interprétation des rêves. Le volume s'achève sur deux études consacrées à la vision, et notamment à la vision panoptique, qui est l'apanage des dieux sauf dans les récits fantaisistes de Lucien.