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Printemps 1900, dans les Landes et en Gironde. Autour des retrouvailles tumultueuses d'un père et de sa fille, Alain Dubos construit un roman sur l'absence, la culpabilité et les blessures de l'enfance, dans le cadre magique du bassin d'Arcachon. Après avoir couru l'aventure dans les colonies pendant treize ans, le médecin-capitaine Rémi Darrast est de retour au pays, dans la " forteresse familiale " d'Arcachon.
Il retrouve sur place une famille vieillissante et hostile. Il va surtout à la rencontre de sa fille, Constance. A quinze ans, c'est une enfant imprévisible et solitaire, marquée par la douleur de l'abandon. Les décors sablonneux de la " petite mer " girondine, l'affection des pêcheurs et des ouvriers des parcs à huîtres sont les seuls réconforts de la " petite fée des baïnes ". Dans l'univers sauvage ou faussement pacifié du Bassin, Constance abrite ses lourds secrets d'enfant.
Auprès d'elle et de Léopoldine, une pianiste dont il s'est épris, en butte au silence des siens, Rémi va vivre la plus périlleuse de ses aventures, celle d'un père essayant de renouer le fil d'existences trop longtemps mises entre parenthèses.
Dépaysant...
Après le décès de sa femme, un homme s'engage dans l'armée, en laissant derrière lui un bébé, Constance, qu'il confie à sa famille. Nous sommes en 1900, en Gironde. Treize ans plus tard, l'homme revient retrouver sa fille devenue adolescente, sauvage et silencieuse.
Il s'agira pour lui de la redécouvrir et de gagner sa confiance...d'autant plus que la petite cache un secret que sa famille se garde bien de dévoilée...
J'ai aimé l'atmosphère iodée et le vocabulaire propre au bassin d'Arcachon, l'auteur maîtrise parfaitement son sujet et ce roman en devient complètement dépaysant.
Le lien père-fille est délicatement raconté, tissé aussi d'ailleurs et le secret de Constance apporte encore un peu plus de profondeur au roman...