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Sans aller jusqu'à considérer la Grèce antique comme l'unique berceau de la philosophie, on peut néanmoins concéder que la pensée politico-philosophique occidentale, comme le matérialisme scientifique, sont profondément marqués par les écoles de sagesse gréco-latines et les débats qui ont opposé les sectes qui se revendiquaient d'un Pythagore, d'un Platon, d'un Epicure ou d'un Zénon. Ces écoles ont, non seulement investi tous les champs ouverts à la spéculation, mais ont aussi structuré la réflexion philosophique.
Si l'on devait chercher à comprendre la démarche de l'auteur dans ce contexte, il conviendrait sans doute d'évoquer une double nécessité : celle de poursuivre une quête existentielle en produisant une pensée formalisée, mais aussi de structurer une démarche suivant le cadre traditionnel et non sectaire de la philosophie première - métaphysique, éthique et dialectique. Cette nécessité impérieuse a donné naissance à ce journal philosophique qui tisse au fil des jours une trame qui est la toile de fond d'un travail philosophique plus structuré, dont le présent texte n'est pas l'objet, mais une émergence.
