Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Depuis le milieu des années 80, Milan Kundera passe pour un des plus grands romanciers contemporains. Peu de ses lecteurs se doutent cependant que parallèlement...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Depuis le milieu des années 80, Milan Kundera passe pour un des plus grands romanciers contemporains. Peu de ses lecteurs se doutent cependant que parallèlement à la création artistique d'un univers léger et ironique, d'une intelligence toujours fascinante malgré ses partis pris parfois discutables, l'écrivain a dû véritablement se battre, dans ses textes et autour d'eux, pour imposer non seulement son œuvre mais surtout pour en imposer l'autonomie littéraire. C'est à cette lutte souterraine, plus ou moins sensible à l'époque et pratiquement oubliée de nos jours, qu'est consacré le présent ouvrage.
Cette étude est la première à envisager la trajectoire de l'auteur dans son ensemble, depuis ses débuts de poète lyrique tchèque jusqu'à ses romans écrits en français. Le transfert culturel accompli par Kundera comporte en effet plusieurs dimensions jusqu'ici rarement évoquées par la critique officielle : l'oubli voilant les premiers textes de l'auteur, les efforts déployés par l'écrivain pour infléchir la réception presque exclusivement politique de ses premières œuvres, les décalages (non seulement stylistiques) entre la version originale et la traduction définitive des premiers romans, le choix des références littéraires revendiquées ou non selon les besoins de la réception.
Le cas singulier de Milan Kundera nous amène à nous interroger sur certains aspects fondamentaux, souvent négligés, de la création littéraire : comment crée-t-on de l'universel, quand on vient d'une " petite " nation, quand on écrit dans une " petite " langue ? Comment transforme-t-on son expérience individuelle ou nationale, mêlée de politique, en une matière littéraire universelle ? Comment cet universel en vient-il à être reconnu ? Enfin, comment l'écrivain intervient-i1 dans ce processus de reconnaissance ?