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Qu'y a-t-il de commun entre Cicéron qui inventa, dans la Rome du 1er siècle, le métier d'avocat, le dissident Vaclav Havel qui sera élu président de la République tchèque en 1993 et l'économiste Amartya Sen qui s'emploie à repenser l'inégalité ? En quoi une réflexion sur les principes du gouvernement des pères fondateurs de la Constitution américain pourrait-elle trouver le moindre écho dans un livre consacré à la palabre, longue tradition africaine ? Sous toutes les latitudes, à toutes les époques, les hommes n'ont cessé de se poser la question du meilleur gouvernement possible.
Poser cette question, c'est aborder les notions de coutumes et de lois, de justice et d'interprétation, de conflit et de consensus, de pouvoir et de souveraineté, de domination et d'équité. On pressent que la définition et le statut de ces notions font l'objet d'une lutte infinie dont les termes se pèsent et s'évaluent dans les oeuvres du droit. L'ambition de la collection Le Bien commun que dirige Antoine Garapon est précisément de rendre possible à distance de l'histoire et de la géographie, des langues et des cultures un dialogue autour du droit.
Sont invités à "comparaître" tous ceux qui juristes bien sûr, mais aussi anthropologues, philosophes, romanciers poètes économistes ou sociologues ont choisi de prendre part à cette réflexion universelle. Citéphilo a choisi d'en souligner l'importance en s'associant au 15e anniversaire de la collection.