Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cigarettes, please est un livre drôle. Pourtant rien, a priori, ne dispose à la drôlerie. Le héros, Jean-Claude Fernette, n'est pas un héros, et...
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Cigarettes, please est un livre drôle. Pourtant rien, a priori, ne dispose à la drôlerie. Le héros, Jean-Claude Fernette, n'est pas un héros, et l'événement majeur est l'apparition d'un lapin. Fernette, écrivain raté, crétin intelligent, est perdu dans le monde qui l'entoure. Après avoir échappé à l'auto-cannibalisme, à peine sorti d'une maison de santé, il jette un regard étonné sur la société restreinte dans laquelle il survit. Tout lui pose problème, les objets, la nourriture, le sommeil. Son refuge est un café-tabac tenu par Zouzou, dont le nombril l'obsède. C'est également là que Fernette amène le lapin pour le faire jouer, jusqu'au jour où, écœuré par les prestations d'un champion de flipper, il part à la campagne. Fernette est drôle parce qu'il ne comprend rien. Fernette est émouvant parce que la naïveté et le rire persistent en lui, malgré tout. On peut rire aux dépens de Fernette. Mais si l'on veut, on peut aussi le prendre au sérieux, l'écouter commenter le monde et alors rire avec lui, après quelques grincements.