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La guerre qui éclate pendant l'été de 1914 va bouleverser toutes les habitudes, dans tous les pays. Celles des chrétiens aussi. Au front comme à " l'arrière ", on se tourne vers Dieu. Dans les tranchées, les soldats manifestent leur foi de multiples façons. Loin des combats, garçons et petites filles prient pour ceux qui luttent. Depuis l'Amérique, la petite Anaïs Nin prie pour la France, incarnant ces enfants catholiques qui assument par la prière leur part de l'effort de guerre.
Un catholique pratiquant, Denys Cochin, entre au gouvernement, contribuant à effacer l'image d'une France anticléricale. Si en ces temps de grande tension, certains remettent en cause leur foi, d'autres au contraire la découvrent. Le clergé participe aussi à la guerre : Les aumôniers militaires ont incarné auprès des soldats français et britanniques la permanence du christianisme dans un monde où tout s'écroule.
La guerre est aussi l'occasion de côtoyer ceux qui appartiennent à une autre confession. Cet affrontement dramatique et prolongé entre chrétiens, voire entre catholiques, inquiète le pape dont les initiatives, et particulièrement sa note d'août 1917, sont loin de faire l'unanimité. Une fois la guerre finie, les survivants veulent maintenir le souvenir de leurs camarades morts. Beaucoup d'églises sont alors dotées de vitraux commémoratifs.