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Jacques Bartel renvoie l'image d'un homme discret, ordinaire, limite médiocre. Il ne brille pas en société, ne triomphe pas en amour, n'impressionne pas professionnellement. Pourtant, sa vie intérieure est riche et féconde. Bartel est en réalité un être qui vit en marge d'un monde qui ne partage pas ses valeurs et ses enthousiasmes. Dès son jeune âge, il se passionne anormalement par Marcel Proust.
A 14 ans, il tombe malade. Dans un accès de douleur, il saisit un livre et le mord. Par miracle, la souffrance disparaît. "Pour la première fois, Marcel Proust venait de me soulager". Incompréhension de ses proches devant sa passion montante. Sa mère a lu que Proust aimait les hommes. Son fils serait-il homosexuel ? Bartel devient "chercheur", spécialiste de l'oeuvre proustienne. Il se nourrit de cette passion qui ne le mène nulle part.
Jusqu'à ce qu'un jour, de réceptacle catalyseur des pensées et du talent des autres, il se mue lui-même en écrivain, passant du côté sombre au côté ensoleillé de la rue. Quel douloureux chemin de croix vers son accomplissement mais quelle belle métamorphose.
Génial !
Peut-être parce que je me suis un peu reconnue dans le protagoniste.
Bien que pas autant accro.
Ou comment la passion dévorante pour un écrivain peut accaparer la vie d'une personne... Mais avec humour !
Je vous recommande vivement la lecture de ce roman !