Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les chasses qui pouvaient être motivées autrefois par l'appât du gain ou le besoin d'améliorer l'ordinaire, se sont transformées en art de vivre...
Lire la suite
Les chasses qui pouvaient être motivées autrefois par l'appât du gain ou le besoin d'améliorer l'ordinaire, se sont transformées en art de vivre au pays.
Comment expliquer autrement la passion d'hommes travaillant pendant des mois dans leurs cabanes, passant des semaines à guetter le vol idéal qui ne vient pas ?
Passion anachronique, vécue intensément, avant, pendant, après la migration. Eternel recommencement. Cycle immuable, rythmé sur celui des saisons.
Pourtant on condamne sans connaître. On veut faire croire que toutes les palombes et les alouettes descendant du Nord sont prises dans les filets tendus à l'approche du Sud, que l'on massacre les canards de l'hémisphère Nord au cours de sanglantes nuits de tonne, que la chasse à courre reste un privilège barbare pour gens de bonne famille et têtes couronnées.
C'est vouloir ignorer la réalité et la vérité qui sont tout autres.
Les chasses traditionnelles sont l'expression d'acquis culturels et d'identités régionales que des hommes revendiquent.
Jacques le paloumayre, Gérard le chasseur de marais, comme Guy le siffleur d'alouettes, ou José le chatarlari, ont accepté de raconter, d'expliquer leurs chasses parce qu'ils espèrent être compris. Ils ne cherchent pas pour autant à se justifier. Ils n'ont nullement honte de leurs méthodes.
Pour eux, les chasses traditionnelles restent les plus naturelles, les plus authentiques entre toutes. Ils n'ont pas tort puisque les ruses de l'homme y supplantent le plus souvent la puissance absolue de l'arme.
Il faut partager quelques journées de chasse avec ces gens-là pour mieux saisir le sens de leur quête de l'oiseau ou de l'animal et leur soif insatiable de nostalgie.
Car ils ne sont pas dupes. Ils savent que plus rien ne sera comme avant. Mais ils tiennent, s'accrochent, persistent et comblent par des ripailles de conscrits, le vide des mauvais jours. Leurs fêtes sont traditionnelles comme leurs chasses. Pour eux, le mot convivialité n'a rien de galvaudé.
Chasses et Traditions vous fait découvrir cet univers, sans prétendre résumer toutes les techniques employées par les " traditionalistes " français.