-
XXIe siècle
-
italie
-
Milan
-
Pietro
Un titre plein de promesses, de bonnes critiques, un thème intéressant et pourtant … un roman SANS envergure, presque sans intérêt et un style navrant. Les phrases n’en finissent plus, sûrement pour nous faire profiter d’un style littéraire original et actuel mais là, je n’accroche pas du tout malgré une lecture assidue et entière du livre. Autrement dit, je me suis ennuyé à partir de la deuxième partie du livre et je me suis forcé à aller jusqu’au bout au cas où… .
Pietro, cadre supérieur d’une grande entreprise de média, sauve une femme d’une noyade et lorsqu’il
revient chez lui, terriblement déçu par l’absence de reconnaissance des badauds sur la plage, découvre sa future femme décédée. Deux semaines après le drame, il conduit sa fille âgée de dix ans pour la rentrée scolaire et décide de rester la journée entière à l’attendre devant l’école, une sorte d’accompagnement au deuil. Il va reconduire son souhait d’être près de sa fille de cette manière pendant des semaines puis des mois. Ainsi, il observe la société qui l’entoure et surtout, constate qu’il ne parvient pas à ressentir de tristesse après le décès de sa femme.
L’entreprise qui l’emploi est en pleine restructuration. Pietro voit ses collègues dirigeants venir à sa rencontre devant l'école et s’épancher sur leur malheur, leur doute. Il en est de même pour ses proches dont les masques tombent face à la formidable mascarade sociale dont nous serions tous victimes. Sauf que dans ce roman, les personnages sont beaux, la quarantaine mature, riches, j’en passe et des meilleurs. Marre de ces romans qui ne parlent que d’une société friquée, hautaine. Pas crédible.
Certains passages sont inintéressants, de trop et vulgaires. Je déconseille la lecture de ce roman. L’auteur est un scénariste émérite en Italie, comme quoi, pour faire de la littérature de qualité, ce n’est pas suffisant. J’ai la désagréable impression d’avoir perdu mon temps. Dommage.
Qu'est ce que la souffrance ?
Le personnage de Sandro Veronesi vient de perdre sa femme, et il attend en toute logique la venue de la souffrance, celle que l'on se"doit "de ressentir après un deuil, et décide pour mieux l'appréhender et surveiller celle de sa fille de 10 ans de passer ses journées devant l'école de cette dernière ; attitude qui va susciter chez ses proches et collègues : incompréhension, compassion, jalousie ...et surtout la furieuse envie de raconter leurs propres souffrances.
Ces moments passés en ce lieu choisi vont permettre à notre héros quadra, people, à l'aise financièrement, de redécouvir des joies simples : accompagner sa fille à l'école et à la gym, déguster un plat de spaghetti avec un inconnu, promener son chien , voir tomber la neige ...et d'ouvrir les yeux sur les faiblesses de son entourage mais surtout sur les siennes.
C'est drôle, tendre, émouvant et parfois agaçant.