Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les lecteurs de la petite cinquantaine de chroniques 2002 que nous vous donnons à lire (ou à relire) dans ce volume verront que l'auteur s'est trompé...
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Les lecteurs de la petite cinquantaine de chroniques 2002 que nous vous donnons à lire (ou à relire) dans ce volume verront que l'auteur s'est trompé dans quelques-unes de ses prévisions. Il n'en est pas fier, bien sûr, mais pas non plus trop culpabilisé pour autant. Il sait, comme tout le monde, que le seul moyen de ne pas se tromper consisterait à se garder de tout pronostic, voire de toute analyse se projetant vers le futur. [...] Je n'ai pas caché à mes lecteurs que je n'aimais pas la politique de George W. Bush, pas plus que celle du général Ariel Sharon, ou celle de Vladimir Poutine. Je crois leurs analyses de départ
fausses. Elles les conduisent à utiliser de mauvais moyens pour préserver leurs intérêts personnels ou l'idée qu'ils se font des intérêts de leur pays, au détriment de ceux du reste du monde. N'ayant pas d'affinités avec ces politiques et réprouvant ce qu'ils font, nous avons eu tendance à les sous-estimer, à pronostiquer ce que nous souhaitions : leur échec rapide. Les Américains appellent cela du " wishful thinking " : on raisonne comme si nos désirs pouvaient contribuer à créer la réalité et... on se trompe. Si l'année 2002 nous a enseigné quelque chose, c'est que ces trois hommes étaient au départ - ou bien se sont révélés dans l'exercice du pouvoir - de très bons tacticiens doués pour la manipulation, sachant éviter les chausse-trapes et ne pas aller trop loin. (Extrait de l'avant-propos)
BÉCHIR BEN YAHMED, tunisien, est président du Groupe Jeune Afrique, directeur et éditorialiste de Jeune Afrique/l'intelligent depuis la fondation de cet hebdomadaire en 1960.