Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Entre 1790 et 1793, la ville de Saint-Etienne mettait en place un lotissement en damier qui allait lui permettre de passer, en un quart de siècle, du...
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Résumé
Entre 1790 et 1793, la ville de Saint-Etienne mettait en place un lotissement en damier qui allait lui permettre de passer, en un quart de siècle, du statut de bourgade aux rues tortueuses à celui d'une ville
moderne avec des rues larges et des îlots rectangulaires se remplissant à un rythme fantastique. La croissance exemplaire de cette "ville champignon" bénéficiant au XIXe siècle d'un développement minier et industriel unique par son ampleur, peut être suivi à travers un ensemble très riche de cartes et plans auxquels s'ajoutent de remarquables gravures. Depuis les dessins à la plume sur carton toile, les plans aquarelles, les lithographies, gravures, esquisses au fusain, en passant par les photographies aériennes pour arriver à l'image numérique transmise par le
satellite Spot, c'est un vaste panorama des modes et
techniques de représentation de la ville qui est proposé sous la forme de grandes reproductions en
quadrichromie rendant compte de la beauté des
couleurs, des textures, des matières de ces documents dits techniques. En contre-point de cette représentation plane et abstraite de la ville, Jean-Louis Schoellkopf nous propose une suite de "portraits d'intérieurs" qui nous permet, cette fois, d'entrer dans l'intimité de ces appartements stéphanois dont l'espace est souvent la résultante directe de décisions d'urbanistes ou de types architecturaux bien datés. Une démarche patiente qui lui a permis d'approcher la familiarité des lieux, un processus méthodique et rigoureux qui rend possible la lecture comparative des espaces, apportent une contribution riche et sensible à la perception multiple que l'on peut avoir de l'architecture de la ville (photo ci-dessus). Complétant ainsi une très belle série de photographies prises d'hélicoptère par Alain Fayard, c'est une vision à la fois aérienne et intimiste qui est proposée. Renouvelant plus de trois siècles après, le rêve de l'écrivain espagnol Velez de Guevara, nous pouvons, tout comme son "diable boiteux", survoler les toits et les soulever pour regarder les familles dans leurs logements.