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Canopée de cailloux, ma prairie, malgré son découpage en multiples strophes et chapitres (en l'occurrence des "saisons", dans sa vision circulaire et non comme étapes successives d'une vie), constitue un seul et même texte, suivi de Trois heures avant l'hiver tel un miroir. Un mouvement laisse trace éphémère sur les sentiers, incessant, de crêts et de creux, pour dire en ce sillon, le rythme de nos phrases.
"Cime de la mélodie C'est planter au centre des solitudes En son plein milieu". Puis quelques missives, "Celles-ci gravées dans l'abrupt du calcaire", pour multiplier les respirations, les frontières d'ombre, les effleurements et les fragrances d'altitude.