Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" En quelques minutes, tout le réseau des tranchées était rendu méconnaissable. Les chasseurs sortaient des nuages, piquaient en masse, les bombes...
Lire la suite
" En quelques minutes, tout le réseau des tranchées était rendu méconnaissable. Les chasseurs sortaient des nuages, piquaient en masse, les bombes incendiaires pleuvaient. Il n'y avait plus de terre, plus de ciel, plus de soleil. Le monde n'était qu'explosions, hurlements, vrombissements, plaintes déchirantes et cris. Les morts étaient rejetés en l'air ; les vivants baignaient dans une mer de feu. La division n'existait plus. " Enrôlé de force dans l'armée allemande en 1940, le soldat danois Sven Hassel est affecté au 27e régiment de blindés. Envoyés dans l'enfer du front de l'Est, ceux qu'on surnomma "les Hussards noirs de la mort " sont confrontés à l'horreur et à la mort quotidienne. L'hôpital militaire ou les bordels de l'arrière constituent de trop rares accalmies pour Sven et ses compagnons d'infortune - Porta, joueur invétéré et incorrigible pitre, capable de monter les plus incroyables arnaques ; Petit-Frère, le colosse pacifiste qui perdra une partie de son fondement en Russie. Prêts à tout pour sauver leur peau, nos réfractaires iront jusqu'à régler leur compte à leurs " camarades " SS... Après La Légion des damnés et Les Panzers de la mort (réédités en 1998 aux éditions du Rocher), Camarades de front est le troisième volet des aventures tragi-comiques de Sven, dont l'auteur avouait qu'elles étaient " à 90 % authentiques ". Dénonciation au vitriol de l'absurdité de la guerre, ce récit écrit dans les années cinquante livre l'un des témoignages les plus étonnants sur la Seconde Guerre mondiale, vue de " l'autre camp ".