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Nous voulons montrer à travers ces photographies de signes tracés un peu partout à la main sur les murs encore debout de la Chine (mais debout jusqu'à quand ?), dans quel sens la ville qu'on détruit aujourd'hui est bien un tissu vivant, et dans quel sens ce qui se construit est un tissu mort ; dans quel sens au juste les destructions ne gâchent pas seulement nos promenades, mais constituent un crime ; dans quel sens, enfin, elles interdisent l'oeuvre, seul accès possible à l'être, et font de l'espace ainsi délaissé un désert humain.