En cours de chargement...
Le Français, qui aime tant les longs mots, ne cesse pourtant de pratiquer l'abréviation. On peut ainsi avoir des phrases telles que " je ne suis pas maso ", " mon sentiment perso ", " comme beaucoup de quadras ". C'est une " cata ", une langue pareille ! Finies la cordialité, la chaleur : place à la " convivialité " tous azimuts ! On ne contrôle plus, on ne gouverne plus : on " gère ". " Tout " et " très " ont disparu pour laisser place au très bovin " vachement "...
Pierre Bénard a réuni ici ses chroniques parues dans la rubrique du Figaro " Le bon français ". Des billets d'humeur qui sont autant d'invitations à refuser les facilités dans notre usage quotidien de la langue.