Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'éveil de la conscience identitaire des écrivains bretons de langue française date de l'époque romantique et la revue L'Hermine qui fait la transition...
Lire la suite
L'éveil de la conscience identitaire des écrivains bretons de langue française date de l'époque romantique et la revue L'Hermine qui fait la transition avec le XXe siècle témoigne de la radicalisation de certaines positions, son directeur, Louis Tiercelin, étant aussi l'un des membres fondateurs de l'URB (Union Régionaliste Bretonne) où s'enracine la revendication nationaliste contemporaine.
Mais les écrivains bretons ont été aussi de grands voyageurs et à l'imaginaire de l'intra-muros et du terroir identitaire répond une littérature de l'ailleurs et de l'extra-muros. Comment les écrivains bretons du voyage ont-ils perçu l'Autre ? Comment ont-ils réagi face à une Différence qui peut être ressentie
Comme source d'enrichissement, d'aliénation ou simplement de connaissance de soi ?
C'est à cette question fondamentale pour la compréhension du couple identité/différence, dans un contexte de spécificité culturelle affirmée, que tente de répondre cet ensemble, où l'on retrouvera des écrivains bretons connus comme Segalen, Robin, Grall, d'autres d'avantage oubliés comme Odette du Puigaudeau, Taldir, ou Marie Le Franc et d'autres enfin qui ont fait de la Bretagne le site de leur ailleurs : Georges Perros, Julien Gracq...