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Brasilia, "la ville qui n'aurait jamais dû exister", comme l'écrit d'entrée de jeu l'auteur, devenait pourtant au mois d'avril 1960, tout juste trois ans et demi après le début des travaux de construction, la nouvelle capitale du Brésil, détrônant Rio de Janeiro. Dans cet ouvrage, Mârcio de Oliveira, par une fine analyse des discours prononcés à l'époque, montre que parallèlement à la vaste entreprise de développement, de modernisation et d'intégration voulue par le président de la République Juscelino Kubitschek, "la construction de la nouvelle capitale visait à refonder un mythe de la nation aux fortes implications symboliques".
Et que ces discours, par leur force, surent peu à peu conquérir tous les secteurs de la population (voir la préface d'Hervé Théry).