Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Si je lisais ce journal comme un livre qui me serait tombé sous la main, je pense que je m'emparerais avec gourmandise de ce portrait de Nelly et écrirais...
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" Si je lisais ce journal comme un livre qui me serait tombé sous la main, je pense que je m'emparerais avec gourmandise de ce portrait de Nelly et écrirais une histoire... ", note Virginia Woolf dans son Journal.
Cette idée, Danièle Roth la met en œuvre en faisant parler Nelly Boxall, une domestique qui a été au service des Woolf de 1916 à 1934, puis, toujours dans le quartier de Bloomsbury, au service du mythique acteur Charles Laughton, entre 1935 et 1939. Le roman conte la dernière nuit de Nelly chez les Laughton, à la veille de leur départ pour les U.S.A. Le point de vue, cocasse et juste, est celui d'une femme du peuple sur des personnages hors du commun ; il dit aussi, par-delà les apparences, la vérité profonde des êtres.
Danièle Roth est née à Lyon. Elle enseigne à l'université Stendhal de Grenoble. Après un livre sur Nabokov et un autre sur l'enseignement, Bloomsbury, côté cuisine, est son premier roman.