Cette bande dessinée de Guillaume Bianco rappelle beaucoup l’univers de Tim Burton : ainsi, les poèmes de l’ouvrage (que ce soit La fille aux couteaux, Le croquemitaine, La petite vampire, etc.) pourraient parfaitement s’intégrer dans "La triste fin du petit enfant huître", le recueil de contes étranges du cinéaste américain. A bien des égards aussi, Billy Brouillard peut-être considéré comme l’alter ego de Vincent, le héros d’un court métrage du réalisateur de "Dark Shadows" : un enfant perturbé à l’imagination débordante que le réel ennuie et qui s’invente des
histoires délicieusement macabres pour s’évader du monde des adultes.
La forme du livre est très originale. Au premier abord, c’est un fourre-tout qui mélange récits, poèmes, extraits d’encyclopédies ou de journaux fictifs... mais tous ces éléments disparates prennent sens autour de la personnalité de Billy Brouillard, attiré par le monde des ténèbres et des fantômes mais effrayé par la mort suite à la disparition tragique de son chat Tarzan.
Il faut souligner enfin le soin particulier apporté à la mise en page de l’ensemble. Chaque histoire bénéficie d’un traitement graphique et d’un agencement particuliers qui contribuent à faire de cette BD un bel objet que l’on prend plaisir à dévorer (dans un premier temps) et sur lequel on revient souvent, une fois la première lecture passée.
Pour les amateurs de l’univers de Tim Burton
Cette bande dessinée de Guillaume Bianco rappelle beaucoup l’univers de Tim Burton : ainsi, les poèmes de l’ouvrage (que ce soit La fille aux couteaux, Le croquemitaine, La petite vampire, etc.) pourraient parfaitement s’intégrer dans "La triste fin du petit enfant huître", le recueil de contes étranges du cinéaste américain. A bien des égards aussi, Billy Brouillard peut-être considéré comme l’alter ego de Vincent, le héros d’un court métrage du réalisateur de "Dark Shadows" : un enfant perturbé à l’imagination débordante que le réel ennuie et qui s’invente des histoires délicieusement macabres pour s’évader du monde des adultes.
La forme du livre est très originale. Au premier abord, c’est un fourre-tout qui mélange récits, poèmes, extraits d’encyclopédies ou de journaux fictifs... mais tous ces éléments disparates prennent sens autour de la personnalité de Billy Brouillard, attiré par le monde des ténèbres et des fantômes mais effrayé par la mort suite à la disparition tragique de son chat Tarzan.
Il faut souligner enfin le soin particulier apporté à la mise en page de l’ensemble. Chaque histoire bénéficie d’un traitement graphique et d’un agencement particuliers qui contribuent à faire de cette BD un bel objet que l’on prend plaisir à dévorer (dans un premier temps) et sur lequel on revient souvent, une fois la première lecture passée.