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Les fleurs du Mal sont une ode aux femmes, toutes les femmes, des plus idéales aux plus charnelles, des plus pures aux plus toxiques. L'ode d'un homme, d'un poète, d'un créateur. Quatre femmes ont marqué son existence et sa poésie : Jeanne Duval, le diable noir; Marie Daubrun, la madone en or; Apollonie Sabatier, la déesse, et au début et à la fin de tout, sa mère, Caroline Aupick.
De là à dire que Baudelaire n'a vécu que par et pour les femmes, qu'il en a retiré toute sa sève créatrice, tous les bonheurs et surtout tous les malheurs… Et si Baudelaire, en fait, n'aimait pas les femmes? Incapable de les considérer comme les égales des hommes, des individus à part entière? Sa poésie est la marque de ce mépris, de cette haine, de ce dégoût… Baudelaire et l'amour? Oui, tant l'artiste a fait corps et âme avec les sujets de sa poésie.
Mais l'amour de quoi, de qui?