-
Indispensable
-
Passionnant
-
Gotham City
-
Superman
-
Robin
-
le Joker
-
le gang des mutants
-
Double-Face
-
les fils de Batman
J’aime vraiment beaucoup Batman, le seul super-héros dont la principale caractéristique est... de ne pas avoir de superpouvoirs ! Parmi tous les comics sur le chevalier noir, "The Dark Knight Returns" est le premier de mon top 3 (avec "Year one" et "The Killing Joke"). On découvre ici un justicier vieillissant, à la retraite, rempli de désillusions, qui reprend du service pour tenter de sauver une ville qui s’enfonce chaque jour davantage dans l’abîme, gangrenée par la criminalité sans cesse grandissante. Oubliez ici l’image du bon super-héros gentil qui combat le Mal sans dépasser
les bornes, selon des principes bien établis et une éthique à toute épreuve. Frank Miller inscrit son Batman dans une veine réaliste, donnant à voir un monstre positif mais brutal, qui s’affranchit de la morale et utilise une violence épouvantable pour vaincre ses ennemis. C’est la première fois à ma connaissance qu’un auteur révèle toute l’ambiguïté qu’il peut y avoir derrière la figure du justicier. En fait, les super-héros ne sont que le produit de leur société en manque de repères, ne sont que le double inversé de leurs super-méchants, mais en étant tout aussi extrémistes et ténébreux qu’eux. Ils ne luttent pas au nom de la justice mais pour leurs intérêts personnels. Qui est responsable de cette perversion des valeurs ? Pour Franck Miller, la réponse est évidente : ce sont les médias qui amplifient la moindre des opinions, construisent ou déconstruisent à loisir les mythes, divisent la population, etc. A ce titre, le comic donne une large place aux émissions de télévision psychologisantes qui viennent s’intercaler dans le récit assez efficacement ; on voit bien alors la dangerosité de cette intervention systématique des médias dont le discours est pris pour argent comptant, qui s’emparent de tous les sujets et contribuent au clivage de la population. Vraiment passionnant !
Combattre le mal par le mal
J’aime vraiment beaucoup Batman, le seul super-héros dont la principale caractéristique est... de ne pas avoir de superpouvoirs ! Parmi tous les comics sur le chevalier noir, "The Dark Knight Returns" est le premier de mon top 3 (avec "Year one" et "The Killing Joke"). On découvre ici un justicier vieillissant, à la retraite, rempli de désillusions, qui reprend du service pour tenter de sauver une ville qui s’enfonce chaque jour davantage dans l’abîme, gangrenée par la criminalité sans cesse grandissante. Oubliez ici l’image du bon super-héros gentil qui combat le Mal sans dépasser les bornes, selon des principes bien établis et une éthique à toute épreuve. Frank Miller inscrit son Batman dans une veine réaliste, donnant à voir un monstre positif mais brutal, qui s’affranchit de la morale et utilise une violence épouvantable pour vaincre ses ennemis. C’est la première fois à ma connaissance qu’un auteur révèle toute l’ambiguïté qu’il peut y avoir derrière la figure du justicier. En fait, les super-héros ne sont que le produit de leur société en manque de repères, ne sont que le double inversé de leurs super-méchants, mais en étant tout aussi extrémistes et ténébreux qu’eux. Ils ne luttent pas au nom de la justice mais pour leurs intérêts personnels. Qui est responsable de cette perversion des valeurs ? Pour Franck Miller, la réponse est évidente : ce sont les médias qui amplifient la moindre des opinions, construisent ou déconstruisent à loisir les mythes, divisent la population, etc. A ce titre, le comic donne une large place aux émissions de télévision psychologisantes qui viennent s’intercaler dans le récit assez efficacement ; on voit bien alors la dangerosité de cette intervention systématique des médias dont le discours est pris pour argent comptant, qui s’emparent de tous les sujets et contribuent au clivage de la population. Vraiment passionnant !