Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ernest Renan (1823-1892), brillant élève au séminaire, était destiné à un avenir ecclésiastique. Mais il rencontre la philosophie, la critique...
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Ernest Renan (1823-1892), brillant élève au séminaire, était destiné à un avenir ecclésiastique. Mais il rencontre la philosophie, la critique des textes et la méthode historique... Son désir de concilier la religion - et non les dogmes catholiques - et la science - avenir de l'humanité - explique son admiration pour la Grèce antique qui avait su conjuguer la beauté, la raison et le sens du divin. Son intérêt pour Averroès - Averroès et l'averroïsme paraît dès 1852 pour être remanié par la suite - est en quelque sorte un détour vers la philosophie grecque et plus particulièrement Aristote : c'est en effet par l'intermédiaire des penseurs arabes que les textes grecs sont parvenus en Occident chrétien. Averroès est l'un de ces passeurs ; ses commentaires sont tenus par les uns pour des clés incontestables de la pensée aritotélicienne, par les autres pour des discours blasphématoires. Cet ouvrage brosse un tableau des adhésions aux thèses que le Commentateur présente, mais aussi des condamnations, des résistances, des réfutations dont elles ont été l'objet, entre le XIIIe et le XVIe siècle, en France et en Italie ; au cœur du débat, la philosophie de la connaissance à travers deux questions essentielles l'intellect est-il un ? peut-on accepter qu'il existe une double vérité : ce qui est vrai selon la foi peut-il ne pas l'être selon la raison ?