Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Le plus douloureux, c'est de renoncer à l'avenir. Je ne serai pas là pour battre des mains le jour où mes bébés chéris sauront écrire leurs noms...
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" Le plus douloureux, c'est de renoncer à l'avenir. Je ne serai pas là pour battre des mains le jour où mes bébés chéris sauront écrire leurs noms ; je ne pourrai pas leur lire Fifi Brincardier ni embrasser leurs genoux innocents lorsqu'ils tomberont de vélo. "
Le cancer du sein est l'un de ceux dont on guérit le mieux, dit-on. Pourtant, Ruth Picardie sait qu'elle va en mourir. Elle a trente-deux ans, un mari qu'elle aime et des jumeaux de un an...
Journaliste avant tout, elle va raconter avec une honnêteté presque incroyable l'évolution impitoyable de la maladie, et laisser sa rage s'exprimer, s'autoriser la mise à nu de ses sentiments. Dans les colonnes de l'Observer, tout d'abord, où elle tient une chronique aussi virulente que son cancer - car ce n'est pas parce qu'on va mourir qu'il faut perdre le sens de l'humour, ni son intelligence, ni son mordant - et dans l'échange d'e-mails avec ses amis.
A partir de ces différents textes, et de lettres de lecteurs, son mari et sa sœur ont redonné la parole à Ruth. Le résultat, c'est ce livre bouleversant, dur, hilarant, tendre et qui nous émeut constamment.
Il y a deux ans, Le Scaphandre et le Papillon touchait des lecteurs à travers le monde entier. Comme Jean-Dominique Bauby, confrontée à la mort, Ruth Picardie a écrit un texte lumineux, drôle, poignant, et débordant d'amour de la vie.