Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
J. M. Coetzee, un des romanciers les plus importants du monde anglophone depuis près de trente ans, est encore peu lu en France. D'où une interprétation...
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J. M. Coetzee, un des romanciers les plus importants du monde anglophone depuis près de trente ans, est encore peu lu en France. D'où une interprétation réductrice de son œuvre, toujours envisagée à travers le prisme des études " post-coloniales ". Au contraire, ce livre soutient la thèse d'un Coetzee moderne, non au sens de l'opposition moderne/postmoderne, mais en celui d'une vocation critique de la littérature. Vocation qui se traduit sur le plan esthétique par la réécriture des maîtres, de Defoe à Kafka en passant par Dostoïevski, sur le plan éthique par le scepticisme, l'expression du doute, le privilège des faits sur les idées, des ruses et des tours de la fiction sur la loi de la fable et les certitudes de l'esprit. Il voudrait conduire le lecteur à (re)lire un Coetzee moins sud-africain que cosmopolite, moins post-colonial que réaliste, moins postmoderne que contemporain. Trois termes que la critique littéraire n'a pas l'habitude d'associer. Mais l'avant-poste du progrès est le point où l'histoire se réfléchit et peut s'infléchir.