Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La pensée de Sartre a souvent été décriée, sous prétexte qu'elle restait aux prises d'une " pensée de la conscience ", avec tous les péchés philosophiques...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 10 octobre
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Résumé
La pensée de Sartre a souvent été décriée, sous prétexte qu'elle restait aux prises d'une " pensée de la conscience ", avec tous les péchés philosophiques qui en découlent. Après tout, ne fallait-il pas abandonner cette idée périmée de conscience au profit d'une réflexion plus ancrée à la problématique du corps, du langage, voire de la structure ? Cependant, il est surprenant de voir qu'un grand nombre de ces critiques ont été victimes de simplifications, voire même d'une " falsification " ou d'un flagrant " travestissement ". La philosophie de Sartre a en effet souvent été réduite à ce que Simone de Beauvoir appelait un " pseudo-sartrisme ", tant les commentateurs confondaient conscience et subjectivité. C'est pourquoi cet ouvrage s'efforce avant tout d'analyser la conception sartrienne de la conscience absolue dans ce qu'elle a de plus radical et d'en relever tous les enjeux en rapport aux thèmes types de Sartre, à savoir la " transcendance " de l'Ego, la liberté, l'imaginaire... Toutefois, si cet ouvrage insiste tant sur l'enjeu central de la conscience pure et nue, et s'il cherche avant tout à suivre les intuitions de Sartre à ce sujet, c'est afin de cerner de manière plus précise une forme d'opacité qui justement contamine les élans mêmes de cette conscience " monstrueuse " et vide. Et c'est aussi dans cette perspective que cette étude cherche à défendre la position sartrienne face à ses critiques, tant elle cherche à dégager une forme de passivité qui, paradoxalement et contrairement à celle qu'avance Merleau-Ponty, n'obscurcit pas et ne limite pas le caractère translucide et infini de la conscience, mais au contraire, semble en être la cause.
Sommaire
CHAIR ET SINGULARITE
Merleau-Ponty : Déhiscence de l'être et singularité