En cours de chargement...
Commandant du camp d'extermination de Treblinka où furent gazés près de 900000 Juifs, Franz Stangl illustre au même titre qu'Adolf Eichmann la banalité du mal. Débusqué par Simon Wiesenthal après avoir fui au Brésil à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il est jugé en Allemagne en 1970. C'est alors qu'il s'entretient avec Gitta Sereny. Au cours de six semaines d'entretien, celui qu'Himmler surnommait "notre meilleur commandant" et qui participa au meurtre de masse à Sobibor et Treblinka, se livre sans fard.
Il tente d'expliquer ses actes, se confie, en trichant et dissimulant parfois, ce que l'auteur souligne ou corrige. Sans céder à la facilité, l'auteur nous fait pénétrer dans l'esprit d'un des plus grands meurtriers de l'histoire de l'humanité. Considéré comme un modèle du genre, ce livre demeure, aujourd'hui encore, un document hors du commun.
Nous sommes ce que nous avons fait (Cf Sartre)
Construction très décousue. La moitié du livre concerne le rôle et les positions du Vatican pendant la guerre, ce qui aurait nécessité un autre ouvrage.
Comme d'habitude, à mon avis, l'auteure (comme d'autres avant et après elle) tourne autour du pot de la responsabilité de la culture d'obéissance et de système allemande dans la pratique bureaucratique des gens ordinaires qui ont permis la réalisation des projets nazis.