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Une fois encore le chemin d'Exil, ce lieu inhospitalier et inséparable de la Poésie, l'écriture, tout proche de l'horizon exulté des plaies. Transpersion cruelle de l'amandier et le rêve enténébré de deuil : la saison bleue de l'âme. Cette source de confusion : confesse- toi Ô mort ! Comment être poète sans les minerais d'une douleur sans visage et "un malheur sans nom, sans mesure" Oui l'hiver n'est qu'un matin et une nuit, l'autre nuit de l'interminable : cet incessant jeu de presque perte à la pure perte.
J'ai tissé la brisure Une nuit ou une dépouille, cheminée par un silence survenu, avant nous Nos mains reculent avant l'agonie avant d'exiler l'âme dans les charbons d'éternité C'est peut-être l'espace de ces nuits altérées, ajournées. Oui, cet obscur confins du désir jusqu'à la naissance de ce Toujours : Douloureusement est ta naissance la nuit de ma mort ou de cette folie qui jette la nuit sur l'autre nuit braises froides de la main...