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France
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Montagne
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mort suspendue
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marc bernard
Il y a d'abord au début cette phrase magnifique d'un des mes auteurs favoris, Marce Bernard : "Chaque génération ajoute ses livres à l'Himalaya littéraire, mais le lecteur, lui est toujours seul devant cette montagne." L'histoire ensuite, elle se passe au début du XXème siècle dans les années 20. On approche d'abord la montagne, un immense navire, quand elle dégage le plus de beauté, quand tous ses prés sont en fleurs et que les nuances de vert s'échelonnent jusqu'à un ciel bleu qui donne le vertige. C'est une marche d'approche, le temps de découvrir deux amis en apparence semblable
mais qui n'avance pas du même pas déjà. Et puis on s'approche des sommets et la montagne prend bien d'autres aspects offrant la nuit quelques méditations sur son spectacle et de plus en plus on découvre deux caractères, deux tempéraments. La montagne va les séparer et l'on restera comme dans la mort suspendu accroché à deux versants deux caractères que même la montagne ne pouvait sans doute réunir dans une ascension. C'est vertigineux et une expérience intérieure inédites puisque chaque caractère offrira à la montagne un point faible. Expérience du gouffre, de la faille, de l'abîme et du sublime, tout ce que la montagne tait et révèle...
La montagne et le ruisseau
La haine et l'orgueil ne sont jamais des bons conseillers.
Dans ce texte laconique et ciselé, où chaque mot est pesé et choisi par sa précision, comme chaque pas des personnages sur le terrain est médité, l'inquiétude devant l'inexorable ne nous quitte pas.
Récit d'une extrême finesse, Ascension nous hante par la force et le tranchant de ses images, ainsi que par la profondeur symbolique de sa pensée.