Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il ne s'agit pas, dans cet essai, d'interpréter Rimbaud comme le firent, souvent très éclairants, bien d'autres. Rimbaud m'échappe. Rimbaud, lu et...
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Il ne s'agit pas, dans cet essai, d'interpréter Rimbaud comme le firent, souvent très éclairants, bien d'autres. Rimbaud m'échappe. Rimbaud, lu et relu au fil d'une vie déjà longue, continue de m'échapper comme le ferait, pourtant fortement désirée, une poignée d'eau. Mais on ne saurait par découragement renoncer à l'eau. Ce livre est donc une nouvelle tentative pour se saisir d'une matière aussi insaisissable que vitale. "Dire que je n'ai pas eu souci de boire" est métaphore de poésie, mais la vie de l'esprit ne saurait, se détournant de ce qui décourage sa prise, se consoler par des métaphores. Boire, pour la vie de l'esprit, boire cela notamment dont elle a le plus besoin pour étancher cette soif de l'être dont elle est obsédée, c'est là possibilité de vivre et qui répond à la nécessité que j'ai dite. Salah Stétié