Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les chapitres 6 et 7 de ce troisième volume sont consacrés (!) aux élucubrations de caractère divin touchant au père, au fils, à leurs proches et...
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Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
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Résumé
Les chapitres 6 et 7 de ce troisième volume sont consacrés (!) aux élucubrations de caractère divin touchant au père, au fils, à leurs proches et leurs sbires militaires et civils, à la mère patrie et à la sainte haine, au nom de quoi on "marche" à l'ennemi. Dieu est l'alibi des maîtres : la guerre est divine. Le sabre, la bourse et le goupillon s'allient pour donner aux pauvres pécheurs une fin glorieuse et rédemptrice : on sauve son âme en rachetant sur le champ d'honneur le soi-disant péché originel. Le chapitre 8 traite de la guerre considérée comme remède à tous nos maux et excipient définitif. Enfin, le chapitre 9 évoque les salopards qui mouchardent ou trahissent. La connerie militariste s'y épanouit avec la même splendeur. Les paroles et les écrits - d'un cléricalisme primaire ou sophistiqué - rapportés dans ces pages n'engagent que la seule responsabilité de leurs auteurs, civils, militaires et religieux. Puisse cette anthologie aider à décoder les discours actuels. Car si le vocabulaire et la forme évoluent avec le temps, si la langue de bois remplace la langue d'airain et d'encensoir, sur le fond ce sont les mêmes propos qui nous sont tenus ou assénés. Simplement, ici et ailleurs, au prétexte de civilisation et de religion ou d'héritage culturel, la manipulation et l'intoxication gagnent en subtilité et en hypocrisie.