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Lorsqu’on fait observer que le cheval, par sa vitalité, sa force, sa fougue (amoureuse) est une représentation de la virilité, personne n’y trouve à redire. Lorsqu’on se permet, même timidement, de lui trouver au contraire, par sa grâce, des caractéristiques plutôt féminines, on s’expose à de graves ennuis ou, au moins, de graves reproches. C’est le risque que j’accepte de prendre ici, en contemplant – en commentant – le travail photographique de Jennifer Ajuriagerra.
Entre la femme et le noble animal – mâle ou femelle –, les comparaisons sont tentantes : le cheval, fait observer Michel Tournier dans Le Roi des Aulnes, est chevelu et fessu comme une femme.