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Américain et asthmatique, Norman ne supporte ni la solitude ni la vie citadine. Il part pour Tanger avec Alice. Ensemble, ils mènent une vie bercée par la douceur méditerranéenne. Norman éprouve des difficultés à respirer, mais c'est Alice qui meurt. Norman survit dans un état d'apesanteur comme si chacun de ses gestes allait briser le dernier fil qui le retient à la vie. Il tombe amoureux de Miss Toledano, qui dirige la Bibliothèque américaine de Tanger.
Tout ce que désire Norman, c'est un peu de compagnie... Mais, autour de lui, les gens disparaissent ou fuient vers d'autres horizons. Pour rester parmi les hommes, il devra d'abord s'accepter et se mesurer à son ombre. Roman sur l'absence, l'impossible amour et la discrétion des sentiments Adieu, Alice est aussi un retour à Tanger, secrète et mythique.
l'ombre d'Alice son amie guide Norman dans sa découverte des autres, de lui-même et Tanger
Errances du coeur à Tanger. La grande amie du narrateur Norman Alice est morte à Tanger. Il essaie de faire en sorte que son monde tourne rond grâce à de nouvelles rencontres. Mais rien n'est stable. Il part au désert pour faire face à lui-même et son impuissance. Sa sensibilité qui est aussi celle de l'auteur nous rend proche la société cosmopolite et peu argentée de Tanger. Il nous emmène dans des paysages, des peintures orientales sublimes avec des personnages hauts en couleurs. Il se démène pour Alice morte. Il est fragile, malade. La fin du livre le laisse fortifié. J'aime beaucoup et me suis passionnée pour ce parcours.