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José Bergamín et Luis Buñuel un soir de septembre à Madrid, devant la carte de La Sirène Verte : " Pepe, que dirais-tu d'un carré d'agneau avec moi ? - Non Luis, non, fait Bergamín. Je peux manger tant que tu veux des escargots, des gambas, des petits oiseaux... mais pour moi, à partir du lapin, ça ressemble trop au toro. " La corrida est comme le jazz : un poste d'observation singulier sur le monde, un lieu de palabre sans fin, un de ces points de la planète d'où l'on peut essayer de comprendre moins mal.
Une façon différente d'être malheureux. L'autre insomnie.