C’est une Irlande encore auréolée de son boom économique qui nous est montrée ici : ses jeunes cadres dynamiques qui ont réussi, et les autres : des ratés à qui la vie n’a pas toujours souri, mais qui n’ont rien fait pour sortir du ruisseau ! Alors pour eux tous les moyens sont bons pour s’en mettre plein les poches. Trop pressés pour planifier leur affaire, trop bêtes pour penser à tout, trop pourris pour se fixer des limites, rien ne se passera comme ils l’avaient espéré. Nous irons donc au travers d’un pays qui semble avoir « grandi » trop vite, tant les contrastes
semblent flagrants, tant la corruption, et les petits arrangements qui gangrènent nos compères, se retrouvent aussi au sein même de la société irlandaise.
Si l’action se met doucement en place, si l’auteur prend le temps d’installer ses personnages, tout prendra de la vitesse par la suite, et ne vous donnera pas d’autre choix que de continuer la route.
L’auteur prend le parti d’un roman linéaire, mais…la surprise est de taille, quand à l’issue, la boucle se referme…Dans un vocabulaire souvent argotique, l’auteur se met parfaitement au niveau de ces « branquignoles », malfrats du dimanche, qui acculés devant l’incertitude de leur forfait ne renoncent à rien.
Cet auteur dont c’est le premier roman policier est assez prometteur pour se m’amener à y revenir.
Les pieds nickelés
C’est une Irlande encore auréolée de son boom économique qui nous est montrée ici : ses jeunes cadres dynamiques qui ont réussi, et les autres : des ratés à qui la vie n’a pas toujours souri, mais qui n’ont rien fait pour sortir du ruisseau ! Alors pour eux tous les moyens sont bons pour s’en mettre plein les poches. Trop pressés pour planifier leur affaire, trop bêtes pour penser à tout, trop pourris pour se fixer des limites, rien ne se passera comme ils l’avaient espéré. Nous irons donc au travers d’un pays qui semble avoir « grandi » trop vite, tant les contrastes semblent flagrants, tant la corruption, et les petits arrangements qui gangrènent nos compères, se retrouvent aussi au sein même de la société irlandaise.
Si l’action se met doucement en place, si l’auteur prend le temps d’installer ses personnages, tout prendra de la vitesse par la suite, et ne vous donnera pas d’autre choix que de continuer la route.
L’auteur prend le parti d’un roman linéaire, mais…la surprise est de taille, quand à l’issue, la boucle se referme…Dans un vocabulaire souvent argotique, l’auteur se met parfaitement au niveau de ces « branquignoles », malfrats du dimanche, qui acculés devant l’incertitude de leur forfait ne renoncent à rien.
Cet auteur dont c’est le premier roman policier est assez prometteur pour se m’amener à y revenir.