Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La déclaration jacobine, affichée dans les lieux publics pendant toute la durée de la Terreur portait en elle un projet de justice distributive qui...
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La déclaration jacobine, affichée dans les lieux publics pendant toute la durée de la Terreur portait en elle un projet de justice distributive qui favorisait l'équité, plutôt que la stricte égalité, un projet de société qui se réclamait d'une famille de frères, celle de " La Grande Famille ". Jean-Pierre Gross, historien et auteur d'un Saint-Just, s'oppose ici aux thèses qui cherchent à accréditer l'idée que l'expérience jacobine de la Révolution française et de la Terreur soit le terreau sur lequel ont fleuri les totalitarismes du XXe siècle. L'actuelle version, revue et augmentée de l'ouvrage paru en anglais en 1997 sous le titre : Fair Shares for All : Jacobin Egalitarism in Practice, comprend deux chapitres entièrement neufs consacrés aux origines et à la genèse de la doctrine économique jacobine ainsi qu'au soubassement éthique de cette doctrine, issue du libéralisme égalitaire des Lumières. L'auteur y révèle le rôle central joué par des penseurs prérévolutionnaires, tels que Mably, Linguet, Necker... qui ont servi de relais entre le libéralisme égalitaire et le jacobinisme. Un troisième chapitre, tout aussi neuf que les deux précédents et consacré à la Terreur, tente de nous démontrer que le projet jacobin consistait non à imposer l'égalité par la force, mais plutôt à réduire les inégalités et à éviter l'assimilation systématique et abusive d'égalitarisme et de terrorisme. On a trop souvent oublié que J.-J. Rousseau, dans son projet, avait lui aussi privilégié la liberté comme " fin de tout système de législation ". Jean-Pierre Gross, un des plus éminents spécialistes actuels de la Révolution française, démontre à travers ce texte que les notions de liberté, d'égalité et de fraternité ne sont guère inconciliables.
Sommaire
Le libéralisme égalitaire et les droits de l'homme
L'égalité fraternelle et le bonheur commun
Terreur dure et terreur douce
Le droit de subsistance, l'économie de marché et le collectivisme
Le droit de propriété ou l'impossible redistribution
L'impôt progressif et la juste répartition des richesses
Le droit au travail et la promotion ouvrière
Le droit à l'existence et la protection sociale
Le droit à l'éducation et la promesse de l'émancipation