Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
“ Au commencement était le verbe. Puis vinrent épithètes, adjectifs qualificatifs et autres compléments. Faut-il dire « Dieu merci ! » et l’inclure...
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Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
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Résumé
“ Au commencement était le verbe. Puis vinrent épithètes, adjectifs qualificatifs et autres compléments. Faut-il dire « Dieu merci ! » et l’inclure ainsi dans la genèse de nos plus mauvais sentiments ? Lui qui par définition n’est qu’amour”. A la question posée point de réponse hâtive. Par contre, nous pouvons remarquer qu’entre ces deux pôles de l’existence que sont l’amour et la haine, se déploie effectivement depuis l’aube des temps le goût de la percussion langagière, le désir de faire du mot une arme... ou une caresse. En Corse, l’art de maudire son prochain plonge ses racines au plus profond et se traduit par la pratique de la ghjastima, sorte de pancrace ou de lutte gréco-romaine verbale qui tient à la fois du jeu et de l’honneur. Bien maudire requiert un esprit agile et subtil, la grossiereté n’est permise qu’au second degré. Le sens de la formule est mieux apprécié que la redite sans imagination, ce qui induit que chaque formule jetée est issue d’un processus de création original relevant de la littérature (orale) et parfois de la poésie. C’est à une évocation de cet art floral que s’est prêté l’auteur, recensant plusieurs centaines de Ghjastime, sans pouvoir prétendre avoir épuisé le filon, bien au contraire... Démontrant la vivacité d’une langue et de son esprit !